Le taux de sécrétion de la parathormone est régi directement par la concentration sérique de calcium, ainsi que dans le cytoplasme des cellules parathyroïdiennes, comme cela a été démontré tant in vivo qu'in vitro (Brown et al, 1982). Selon des études in vitro récentes du renouvellement des ostéoclastes, la PTH et les protéines liées à cette hormone exercent des effets pro-et anti-apoptose dans les cellules mésenchymateuses (Chen et al, 2002). Les chirurgiens pathologistes connaissent bien la capacité des proliférations parathyroïdiennes de se présenter sous des formes histologiques variées, ce qui leur complique la tâche pour déterminer si elles sont de nature hyperplasique, adénomateuse ou cancéreuse (Wick et al, 1997). Cette difficulté se résout généralement quand le chirurgien évalue l’aspect macroscopique des autres glandes parathyroïdes. Le rôle du chirurgien pathologiste est de déterminer la nature parathyroïdienne de la lésion et d’évaluer si elle est normocellulaire ou hypercellulaire. Bien que le diagnostic soit facile dans la majorité des cas, de rares exemples d’hyperplasie/adénome parathyroïdiens présentant une organisation folliculaire/trabéculaire peuvent évoquer le diagnostic plus inquiétant d’un adénome thyroïdien. Ce problème se pose plus particulièrement lorsque la lésion parathyroïdienne jouxte la glande thyroïde ou se loge dans la capsule de la thyroïde. L'immunocoloration de la thyroglobuline et de l'hormone parathyroïdienne (PTH) est particulièrement utile pour résoudre ce problème (Permanetter et al, 1983). Néanmoins, la prudence s'impose car les cellules parathyroïdiennes libèrent souvent dans le cytoplasme leurs sécrétions hormonales dès qu’elles sont enrobées , ce qui se traduit par des immunocolorations par l'anti-PTH qui sont des faux négatifs, alors que les cellules sont biologiquement actives (Wick et al, 1997).
L'anticorps anti-PTH est également utile pour distinguer les hyperplasies/néoplasmes parathyroïdiens des néoplasmes thyroïdiens et métastatiques (Wick et al, 1997), bien que le pathologiste soit généralement informé de l’hypercalcémie préopératoire. Dans les cas où le chirurgien ne fournit pas une telle information, le marquage immunohistochimique de la PTH est essentiel. Les situations dans lesquelles les carcinomes parathyroïdiens à cellules claires sont non sécréteurs tout en ne présentant aucune anomalie du métabolisme des minéraux sont encore plus problématiques (Aldinger et al, 1982). Dans de telles situations, un carcinome rénal métastatique ou un carcinome à cellules claires métastatique du poumon est évident, ce qui justifie le recours à l'immunocoloration de la PTH pour pouvoir poser un diagnostic exact (Wick et al, 1997). L'autre cas dans lequel l'anticorps anti-PTH est utile est celui du carcinome parathyroïdien dont le siège principal est le médiastin antérieur (intrathymiques). Dans une telle situation, il est nécessaire de distinguer ce carcinome des carcinomes métastatiques thymiques primaires, des lymphomes non-hodgkiniens et des tumeurs des cellules germinales (Murphy et al, 1986).
Le diagnostic de la majorité des proliférations parathyroïdiennes peut être posé à partir de l’étude des antécédents médicaux, d’un profil biochimique et d’une évaluation histomorphologique appropriés; toutefois, dans les rares cas de tumeur présentant un siège anormal, à cellules claires ou non sécrétrice, le risque de diagnostic erroné justifie le recours à l'immunohistochimie anti-PTH.
Le taux de sécrétion de la parathormone est régi directement par la concentration sérique de calcium, ainsi que dans le cytoplasme des cellules parathyroïdiennes, comme cela a été démontré tant in vivo qu'in vitro (Brown et al, 1982). Selon des études in vitro récentes du renouvellement des ostéoclastes, la PTH et les protéines liées à cette hormone exercent des effets pro-et anti-apoptose dans les cellules mésenchymateuses (Chen et al, 2002). Les chirurgiens pathologistes connaissent bien la capacité des proliférations parathyroïdiennes de se présenter sous des formes histologiques variées, ce qui leur complique la tâche pour déterminer si elles sont de nature hyperplasique, adénomateuse ou cancéreuse (Wick et al, 1997). Cette difficulté se résout généralement quand le chirurgien évalue l’aspect macroscopique des autres glandes parathyroïdes. Le rôle du chirurgien pathologiste est de déterminer la nature parathyroïdienne de la lésion et d’évaluer si elle est normocellulaire ou hypercellulaire. Bien que le diagnostic soit facile dans la majorité des cas, de rares exemples d’hyperplasie/adénome parathyroïdiens présentant une organisation folliculaire/trabéculaire peuvent évoquer le diagnostic plus inquiétant d’un adénome thyroïdien. Ce problème se pose plus particulièrement lorsque la lésion parathyroïdienne jouxte la glande thyroïde ou se loge dans la capsule de la thyroïde. L'immunocoloration de la thyroglobuline et de l'hormone parathyroïdienne (PTH) est particulièrement utile pour résoudre ce problème (Permanetter et al, 1983). Néanmoins, la prudence s'impose car les cellules parathyroïdiennes libèrent souvent dans le cytoplasme leurs sécrétions hormonales dès qu’elles sont enrobées , ce qui se traduit par des immunocolorations par l'anti-PTH qui sont des faux négatifs, alors que les cellules sont biologiquement actives (Wick et al, 1997).
L'anticorps anti-PTH est également utile pour distinguer les hyperplasies/néoplasmes parathyroïdiens des néoplasmes thyroïdiens et métastatiques (Wick et al, 1997), bien que le pathologiste soit généralement informé de l’hypercalcémie préopératoire. Dans les cas où le chirurgien ne fournit pas une telle information, le marquage immunohistochimique de la PTH est essentiel. Les situations dans lesquelles les carcinomes parathyroïdiens à cellules claires sont non sécréteurs tout en ne présentant aucune anomalie du métabolisme des minéraux sont encore plus problématiques (Aldinger et al, 1982). Dans de telles situations, un carcinome rénal métastatique ou un carcinome à cellules claires métastatique du poumon est évident, ce qui justifie le recours à l'immunocoloration de la PTH pour pouvoir poser un diagnostic exact (Wick et al, 1997). L'autre cas dans lequel l'anticorps anti-PTH est utile est celui du carcinome parathyroïdien dont le siège principal est le médiastin antérieur (intrathymiques). Dans une telle situation, il est nécessaire de distinguer ce carcinome des carcinomes métastatiques thymiques primaires, des lymphomes non-hodgkiniens et des tumeurs des cellules germinales (Murphy et al, 1986).
Le diagnostic de la majorité des proliférations parathyroïdiennes peut être posé à partir de l’étude des antécédents médicaux, d’un profil biochimique et d’une évaluation histomorphologique appropriés; toutefois, dans les rares cas de tumeur présentant un siège anormal, à cellules claires ou non sécrétrice, le risque de diagnostic erroné justifie le recours à l'immunohistochimie anti-PTH.
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Le taux de sécrétion de la parathormone est régi directement par la concentration sérique de calcium, ainsi que dans le cytoplasme des cellules parathyroïdiennes, comme cela a été démontré tant in vivo qu'in vitro (Brown et al, 1982). Selon des études in vitro récentes du renouvellement des ostéoclastes, la PTH et les protéines liées à cette hormone exercent des effets pro-et anti-apoptose dans les cellules mésenchymateuses (Chen et al, 2002). Les chirurgiens pathologistes connaissent bien la capacité des proliférations parathyroïdiennes de se présenter sous des formes histologiques variées, ce qui leur complique la tâche pour déterminer si elles sont de nature hyperplasique, adénomateuse ou cancéreuse (Wick et al, 1997). Cette difficulté se résout généralement quand le chirurgien évalue l’aspect macroscopique des autres glandes parathyroïdes. Le rôle du chirurgien pathologiste est de déterminer la nature parathyroïdienne de la lésion et d’évaluer si elle est normocellulaire ou hypercellulaire. Bien que le diagnostic soit facile dans la majorité des cas, de rares exemples d’hyperplasie/adénome parathyroïdiens présentant une organisation folliculaire/trabéculaire peuvent évoquer le diagnostic plus inquiétant d’un adénome thyroïdien. Ce problème se pose plus particulièrement lorsque la lésion parathyroïdienne jouxte la glande thyroïde ou se loge dans la capsule de la thyroïde. L'immunocoloration de la thyroglobuline et de l'hormone parathyroïdienne (PTH) est particulièrement utile pour résoudre ce problème (Permanetter et al, 1983). Néanmoins, la prudence s'impose car les cellules parathyroïdiennes libèrent souvent dans le cytoplasme leurs sécrétions hormonales dès qu’elles sont enrobées , ce qui se traduit par des immunocolorations par l'anti-PTH qui sont des faux négatifs, alors que les cellules sont biologiquement actives (Wick et al, 1997).
L'anticorps anti-PTH est également utile pour distinguer les hyperplasies/néoplasmes parathyroïdiens des néoplasmes thyroïdiens et métastatiques (Wick et al, 1997), bien que le pathologiste soit généralement informé de l’hypercalcémie préopératoire. Dans les cas où le chirurgien ne fournit pas une telle information, le marquage immunohistochimique de la PTH est essentiel. Les situations dans lesquelles les carcinomes parathyroïdiens à cellules claires sont non sécréteurs tout en ne présentant aucune anomalie du métabolisme des minéraux sont encore plus problématiques (Aldinger et al, 1982). Dans de telles situations, un carcinome rénal métastatique ou un carcinome à cellules claires métastatique du poumon est évident, ce qui justifie le recours à l'immunocoloration de la PTH pour pouvoir poser un diagnostic exact (Wick et al, 1997). L'autre cas dans lequel l'anticorps anti-PTH est utile est celui du carcinome parathyroïdien dont le siège principal est le médiastin antérieur (intrathymiques). Dans une telle situation, il est nécessaire de distinguer ce carcinome des carcinomes métastatiques thymiques primaires, des lymphomes non-hodgkiniens et des tumeurs des cellules germinales (Murphy et al, 1986).
Le diagnostic de la majorité des proliférations parathyroïdiennes peut être posé à partir de l’étude des antécédents médicaux, d’un profil biochimique et d’une évaluation histomorphologique appropriés; toutefois, dans les rares cas de tumeur présentant un siège anormal, à cellules claires ou non sécrétrice, le risque de diagnostic erroné justifie le recours à l'immunohistochimie anti-PTH.