Les mucines sont des glycoprotéines de poids moléculaire élevé qui sont le principal élément constitutif de la couche de mucus protégeant l'épithélium gastrique des agressions chimiques et mécaniques. Chez l'humain, au moins 14 gènes codant pour une mucine ont été identifiés. Il s'agit des gènes MUC1, MUC2, MUC3, MUC4, MUC5AC, MUC5B , MUC6 , MUC7, MUC8, MUC9, MUC11, MUC12, MUC13 et MUC16. Les mucines possèdent en commun un domaine à séquences répétées en tandem riche en résidus sérine et thréonine. Ces résidus d'acides aminés sont des sites possibles d'O-glycosylation pour la fixation des chaînes O-glycane qui peuvent représenter jusqu'à 80 % du poids moléculaire de la mucine finale.
Le profil hétérogène de l'expression des gènes codant pour les mucines, y compris celle de la mucine intestinale MUC2, pourrait jeter un nouvel éclairage sur les voies de différenciation du carcinome gastrique. Ce profil d'expression peut également servir d'indice pour mieux caractériser le comportement biologique des entités clinicopathologiques distinctes liées à la localisation des carcinomes gastriques, à savoir les carcinomes gastriques proximaux et distaux. Dans une étude exhaustive de l'expression de plusieurs mucines (MUC1, MUC2, MUC5AC et MUC6) dans les carcinomes gastriques, Pinto-de-Sousa et al. ont démontré que : (1) l’expression de la mucine est associée au type de la tumeur (MUC5AC est associé aux carcinomes diffus et infiltrants, et MUC2 aux carcinomes mucineux) mais pas au comportement clinico-biologique des tumeurs, et (2) l’expression de la mucine est associée à l’emplacement de la tumeur (MUC5AC est associé aux carcinomes de l’antre et MUC2 aux carcinomes du cardia), ce qui reflète indirectement les différences sur le plan de la différenciation de la tumeur selon l'emplacement de celle-ci.
Les généralités qui suivent s'appliquent aux profils d'expression de la mucine :
Expression de MUC1 : surface apicale de la plupart des cellules épithéliales du sein, des tractus gastro-intestinal et génito-urinaire, et de l'appareil respiratoire.
Expresssion de MUC2 : expression spécifique aux cellules caliciformes de l'intestin grêle et du côlon.
Carcinomes du côlon – 65 %, carcinomes gastriques – 42 %, carcinomes de l'oesophage – 17%
Rares en dehors du tractus gastro-intestinal - à l'exception du carcinome mucineux du sein et des carcinomes de l'ovaire à cellules claires.
Les mucines sont des glycoprotéines de poids moléculaire élevé qui sont le principal élément constitutif de la couche de mucus protégeant l'épithélium gastrique des agressions chimiques et mécaniques. Chez l'humain, au moins 14 gènes codant pour une mucine ont été identifiés. Il s'agit des gènes MUC1, MUC2, MUC3, MUC4, MUC5AC, MUC5B , MUC6 , MUC7, MUC8, MUC9, MUC11, MUC12, MUC13 et MUC16. Les mucines possèdent en commun un domaine à séquences répétées en tandem riche en résidus sérine et thréonine. Ces résidus d'acides aminés sont des sites possibles d'O-glycosylation pour la fixation des chaînes O-glycane qui peuvent représenter jusqu'à 80 % du poids moléculaire de la mucine finale.
Le profil hétérogène de l'expression des gènes codant pour les mucines, y compris celle de la mucine intestinale MUC2, pourrait jeter un nouvel éclairage sur les voies de différenciation du carcinome gastrique. Ce profil d'expression peut également servir d'indice pour mieux caractériser le comportement biologique des entités clinicopathologiques distinctes liées à la localisation des carcinomes gastriques, à savoir les carcinomes gastriques proximaux et distaux. Dans une étude exhaustive de l'expression de plusieurs mucines (MUC1, MUC2, MUC5AC et MUC6) dans les carcinomes gastriques, Pinto-de-Sousa et al. ont démontré que : (1) l’expression de la mucine est associée au type de la tumeur (MUC5AC est associé aux carcinomes diffus et infiltrants, et MUC2 aux carcinomes mucineux) mais pas au comportement clinico-biologique des tumeurs, et (2) l’expression de la mucine est associée à l’emplacement de la tumeur (MUC5AC est associé aux carcinomes de l’antre et MUC2 aux carcinomes du cardia), ce qui reflète indirectement les différences sur le plan de la différenciation de la tumeur selon l'emplacement de celle-ci.
Les généralités qui suivent s'appliquent aux profils d'expression de la mucine :
Expression de MUC1 : surface apicale de la plupart des cellules épithéliales du sein, des tractus gastro-intestinal et génito-urinaire, et de l'appareil respiratoire.
Expresssion de MUC2 : expression spécifique aux cellules caliciformes de l'intestin grêle et du côlon.
Carcinomes du côlon – 65 %, carcinomes gastriques – 42 %, carcinomes de l'oesophage – 17%
Rares en dehors du tractus gastro-intestinal - à l'exception du carcinome mucineux du sein et des carcinomes de l'ovaire à cellules claires.
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Les mucines sont des glycoprotéines de poids moléculaire élevé qui sont le principal élément constitutif de la couche de mucus protégeant l'épithélium gastrique des agressions chimiques et mécaniques. Chez l'humain, au moins 14 gènes codant pour une mucine ont été identifiés. Il s'agit des gènes MUC1, MUC2, MUC3, MUC4, MUC5AC, MUC5B , MUC6 , MUC7, MUC8, MUC9, MUC11, MUC12, MUC13 et MUC16. Les mucines possèdent en commun un domaine à séquences répétées en tandem riche en résidus sérine et thréonine. Ces résidus d'acides aminés sont des sites possibles d'O-glycosylation pour la fixation des chaînes O-glycane qui peuvent représenter jusqu'à 80 % du poids moléculaire de la mucine finale.
Le profil hétérogène de l'expression des gènes codant pour les mucines, y compris celle de la mucine intestinale MUC2, pourrait jeter un nouvel éclairage sur les voies de différenciation du carcinome gastrique. Ce profil d'expression peut également servir d'indice pour mieux caractériser le comportement biologique des entités clinicopathologiques distinctes liées à la localisation des carcinomes gastriques, à savoir les carcinomes gastriques proximaux et distaux. Dans une étude exhaustive de l'expression de plusieurs mucines (MUC1, MUC2, MUC5AC et MUC6) dans les carcinomes gastriques, Pinto-de-Sousa et al. ont démontré que : (1) l’expression de la mucine est associée au type de la tumeur (MUC5AC est associé aux carcinomes diffus et infiltrants, et MUC2 aux carcinomes mucineux) mais pas au comportement clinico-biologique des tumeurs, et (2) l’expression de la mucine est associée à l’emplacement de la tumeur (MUC5AC est associé aux carcinomes de l’antre et MUC2 aux carcinomes du cardia), ce qui reflète indirectement les différences sur le plan de la différenciation de la tumeur selon l'emplacement de celle-ci.
Les généralités qui suivent s'appliquent aux profils d'expression de la mucine :
Expression de MUC1 : surface apicale de la plupart des cellules épithéliales du sein, des tractus gastro-intestinal et génito-urinaire, et de l'appareil respiratoire.
Expresssion de MUC2 : expression spécifique aux cellules caliciformes de l'intestin grêle et du côlon.
Carcinomes du côlon – 65 %, carcinomes gastriques – 42 %, carcinomes de l'oesophage – 17%
Rares en dehors du tractus gastro-intestinal - à l'exception du carcinome mucineux du sein et des carcinomes de l'ovaire à cellules claires.