Le NKX3.1 est un gène à séquence homéotique situé sur le chromosome 8, spécifique à la prostate et régulé par les hormones androgènes11-3. Il est difficile de distinguer les adénocarcinomes de la prostate de haut grade des carcinomes urothéliaux invasifs de haut grade avec des échantillons colorés à l’éosine et à l’hématoxyline2. Les marqueurs actuels de l’adénocarcinome de la prostate comme la PSA et la PSAP sont très utiles pour déterminer l’origine d'un cancer de la prostate dans d’autres sites, mais leur sensibilité plus est faible lorsqu’il s’agit de faire la distinction entre des cas peu différenciés et des cas bien différenciés2. Actuellement, la thrombomoduline et l’uroplakine s’utilisent pour identifier les tumeurs d’origine urothéliale; toutefois, leur sensibilité est sous-optimale2. Dans une étude réalisée par Gurel et al., le NKX3.1 a marqué positivement la majorité des cas d’adénocarcinomes métastatiques de la prostate1. Les cellules du carcinome de la prostate répondant positivement à NKX3.1 présentaient une coloration nucléaire1. Dans une autre étude réalisée par Chuang et al., la majorité des cas de carcinomes urothéliaux étaient négatifs pour le NKX3.12. Enfin, il a également été démontré que le NKX3.1 était exprimé dans les carcinomes canalaires invasifs (IDC) et dans les carcinomes lobulaires invasifs (ILC) du sein3. L'expression du NKX3.1 est limitée aux carcinomes possédant des récepteurs aux œstrogènes, à la progestérone et aux hormones androgènes, et est plus fréquente dans les ILC que dans les ILC 32 Le NKX3.1 présente une grande spécificité et une haute sensibilité vis-à-vis de l’adénocarcinome de la prostate et peut donc s’utiliser pour faciliter la différenciation entre le carcinome de la prostate et le carcinome urothélial1-2.
1. Gurel B, et al. NKX3.1 as a marker of prostatic origin in metastatic tumors. Am J Surg Pathol. 2010; 34:1097-1105.
2. Chuang A, et al. Immunohistochemical differentiation of high-grade prostate carcinoma from urothelial carcinoma. Am J Clin Pathol. 2007; 31:1246-55.
3. Asch-Kendrick R, et al. NKX3.1 is expressed in ER-positive and AR-positive primary breast carcinomas. J Clin Pathol. 2014; 67:768-71.
Documentation:
Site du manufacturier:
NKX3.1 (EP356)
Lapin (monoclonal)
Le NKX3.1 est un gène à séquence homéotique situé sur le chromosome 8, spécifique à la prostate et régulé par les hormones androgènes11-3. Il est difficile de distinguer les adénocarcinomes de la prostate de haut grade des carcinomes urothéliaux invasifs de haut grade avec des échantillons colorés à l’éosine et à l’hématoxyline2. Les marqueurs actuels de l’adénocarcinome de la prostate comme la PSA et la PSAP sont très utiles pour déterminer l’origine d'un cancer de la prostate dans d’autres sites, mais leur sensibilité plus est faible lorsqu’il s’agit de faire la distinction entre des cas peu différenciés et des cas bien différenciés2. Actuellement, la thrombomoduline et l’uroplakine s’utilisent pour identifier les tumeurs d’origine urothéliale; toutefois, leur sensibilité est sous-optimale2. Dans une étude réalisée par Gurel et al., le NKX3.1 a marqué positivement la majorité des cas d’adénocarcinomes métastatiques de la prostate1. Les cellules du carcinome de la prostate répondant positivement à NKX3.1 présentaient une coloration nucléaire1. Dans une autre étude réalisée par Chuang et al., la majorité des cas de carcinomes urothéliaux étaient négatifs pour le NKX3.12. Enfin, il a également été démontré que le NKX3.1 était exprimé dans les carcinomes canalaires invasifs (IDC) et dans les carcinomes lobulaires invasifs (ILC) du sein3. L'expression du NKX3.1 est limitée aux carcinomes possédant des récepteurs aux œstrogènes, à la progestérone et aux hormones androgènes, et est plus fréquente dans les ILC que dans les ILC 32 Le NKX3.1 présente une grande spécificité et une haute sensibilité vis-à-vis de l’adénocarcinome de la prostate et peut donc s’utiliser pour faciliter la différenciation entre le carcinome de la prostate et le carcinome urothélial1-2.
1. Gurel B, et al. NKX3.1 as a marker of prostatic origin in metastatic tumors. Am J Surg Pathol. 2010; 34:1097-1105.
2. Chuang A, et al. Immunohistochemical differentiation of high-grade prostate carcinoma from urothelial carcinoma. Am J Clin Pathol. 2007; 31:1246-55.
3. Asch-Kendrick R, et al. NKX3.1 is expressed in ER-positive and AR-positive primary breast carcinomas. J Clin Pathol. 2014; 67:768-71.
Lapin (monoclonal)
Le NKX3.1 est un gène à séquence homéotique situé sur le chromosome 8, spécifique à la prostate et régulé par les hormones androgènes11-3. Il est difficile de distinguer les adénocarcinomes de la prostate de haut grade des carcinomes urothéliaux invasifs de haut grade avec des échantillons colorés à l’éosine et à l’hématoxyline2. Les marqueurs actuels de l’adénocarcinome de la prostate comme la PSA et la PSAP sont très utiles pour déterminer l’origine d'un cancer de la prostate dans d’autres sites, mais leur sensibilité plus est faible lorsqu’il s’agit de faire la distinction entre des cas peu différenciés et des cas bien différenciés2. Actuellement, la thrombomoduline et l’uroplakine s’utilisent pour identifier les tumeurs d’origine urothéliale; toutefois, leur sensibilité est sous-optimale2. Dans une étude réalisée par Gurel et al., le NKX3.1 a marqué positivement la majorité des cas d’adénocarcinomes métastatiques de la prostate1. Les cellules du carcinome de la prostate répondant positivement à NKX3.1 présentaient une coloration nucléaire1. Dans une autre étude réalisée par Chuang et al., la majorité des cas de carcinomes urothéliaux étaient négatifs pour le NKX3.12. Enfin, il a également été démontré que le NKX3.1 était exprimé dans les carcinomes canalaires invasifs (IDC) et dans les carcinomes lobulaires invasifs (ILC) du sein3. L'expression du NKX3.1 est limitée aux carcinomes possédant des récepteurs aux œstrogènes, à la progestérone et aux hormones androgènes, et est plus fréquente dans les ILC que dans les ILC 32 Le NKX3.1 présente une grande spécificité et une haute sensibilité vis-à-vis de l’adénocarcinome de la prostate et peut donc s’utiliser pour faciliter la différenciation entre le carcinome de la prostate et le carcinome urothélial1-2.
1. Gurel B, et al. NKX3.1 as a marker of prostatic origin in metastatic tumors. Am J Surg Pathol. 2010; 34:1097-1105.
2. Chuang A, et al. Immunohistochemical differentiation of high-grade prostate carcinoma from urothelial carcinoma. Am J Clin Pathol. 2007; 31:1246-55.
3. Asch-Kendrick R, et al. NKX3.1 is expressed in ER-positive and AR-positive primary breast carcinomas. J Clin Pathol. 2014; 67:768-71.