En 1985, on a observé que le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (ERBB2, antérieurement appelé HER2/neu, c-erbB2), d'une famille de 4 tyrosine kinases (TK) membranaires, était amplifié dans une lignée cellulaire du cancer du sein humain, et il a été démontré que cette amplification joue un rôle important dans la pathogenèse et la progression du cancer du sein humain peu de temps après. Depuis lors, on a démontré l'existence d'un lien entre d'une part, l'amplification du HER2 et la surexpression de la protéine HER2 en résultant et, d'autre part, plusieurs voies importantes de survie et de prolifération des cellules tumorales, plusieurs médicaments ont été mis au point pour cibler ces voies, et la détection du HER2 est devenue un test pronostique systématique et un facteur prédictif dans le cancer du sein.
Les voies de signalisation dy récepteur de l'œstrogène (ER) et du HER2 (c-erbB2, HER2/neu) sont les principaux facteurs agissant sur la survie et la prolifération cellulaire dans la plupart (8 5%) des cancers du sein. Le ciblage de ces voies de signalisation constitue le traitement le plus efficace chez certains patients sélectionnés en fonction des critères appropriés. La thérapie endocrinienne ciblant les ER et le trastuzumab pour cibler le HER2 permettent d'obtenir des améliorations spectaculaires de la survie sans récidive et de la survie globale dans le cadre d'un traitement adjuvant, en présence d'une maladie micrométastatique (réduction de 50 % du risque de récidive)-6. Dans le cancer du sein, le HER2 est le récepteur dominant de la TK, et est amplifié dans 20 % des cas. Des 4 récepteurs de la tyrosine kinase, HER1-4, c'est chez HER2 que l'on retrouve la plus forte activité de kinase catalytique et les hétérodimères les plus actifs en matière de signalisation-10. Une forme aberrante du HER2 dépourvue de domaine extracellulaire, appelée p95, est observée dans certains cancers du sein. p95 est constitutivement actif car le domaine externe de ces récepteurs agit comme un inhibiteur jusqu'à sa liaison par un ligand. p95 peut être à l'origine d'une résistance au trastuzumab, un anticorps qui agit en se liant à une région du domaine externe du HER2. p95 ne possède pas ce domaine. Pour la même raison, p95 n'est pas détecté par les anticorps qui ciblent le domaine exterme du HER2. Les tissus sains ont un faible complément de protéines membranaires de HER2. La surexpression du HER2 est observée dans 20 % des cancers du sein et dans certains cancers ovariens et gastriques, et elle confère un comportement biologique et une agressivité clinique plus défavorables du cancer du sein-1,3 Dans les tumeurs mammaires, on peut dénombrer jusqu'à 25 à 50 copies du gène HER2 et une augementation de 40 à 100 fois de la quantité de protéine HER2, avec pour résultat 2 millions de récepteurs exprimés à la surface des cellules tumorales. Le différentiel de l'expression du HER2 entre les tissus sains et les tumeurs contribue à faire de ce récapteur une cible de traitement idéale. Le trastuzumab, premier traitement ciblant le HER2, est bien toléré chez les patients et présente une faible toxicité, car ses effets sont relativement spécifiques aux cellules tumorales qui surexpriment le HER2. Les cancers mammaires où le HER2 est amplifié présentent des caractéristiques biologiques et cliniques uniques. Ces tumeurs possèdent une sensibilité accrue à certains agents cytotoxiques comme la doxorubicine, une relative résistance aux agents hormonaux et une propension à former des métastases dans le cerveau et les viscères-16. Ces tumeurs présentent des taux de prolifération plus élevés et davantage de cas d'aneuploïdie et sont associées à un pronostic plus défavorable pour le patient. L'issue défavorable de telles tumeurs est améliorée de manière spectaculaire par une chimiothérapie appropriée en association avec le trastuzumab, un médicament qui cible le HER2.
Le cancer gastrique est le quatrième cancer le plus répandu dans le monde, avec environ 1 million de cas par année, et demeure la deuxième cause de décès lié au cancer à l'échelle internationale. Un essai clinique récent (ToGA) a mis en évidence l'efficacité du trastuzumab sur le plan du taux de réponse, de la survie médiane sans progression et de la prolongation de la survie globale dans le carcinome gastrique métastatique. Il s'agit là d'une nouvelle norme thérapeutique dans le traitement du carcinome de l'estomac et de la jonction œsogastrique à un stade avancé. L'interprétation pathologique du dosage immunohistochimique du HER2 dans le carcinome gastrique fait intervenir des critères différents de ceux qui s'appliquent dans le cas du carcinome mammaire.
En 1985, on a observé que le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (ERBB2, antérieurement appelé HER2/neu, c-erbB2), d'une famille de 4 tyrosine kinases (TK) membranaires, était amplifié dans une lignée cellulaire du cancer du sein humain, et il a été démontré que cette amplification joue un rôle important dans la pathogenèse et la progression du cancer du sein humain peu de temps après. Depuis lors, on a démontré l'existence d'un lien entre d'une part, l'amplification du HER2 et la surexpression de la protéine HER2 en résultant et, d'autre part, plusieurs voies importantes de survie et de prolifération des cellules tumorales, plusieurs médicaments ont été mis au point pour cibler ces voies, et la détection du HER2 est devenue un test pronostique systématique et un facteur prédictif dans le cancer du sein.
Les voies de signalisation dy récepteur de l'œstrogène (ER) et du HER2 (c-erbB2, HER2/neu) sont les principaux facteurs agissant sur la survie et la prolifération cellulaire dans la plupart (8 5%) des cancers du sein. Le ciblage de ces voies de signalisation constitue le traitement le plus efficace chez certains patients sélectionnés en fonction des critères appropriés. La thérapie endocrinienne ciblant les ER et le trastuzumab pour cibler le HER2 permettent d'obtenir des améliorations spectaculaires de la survie sans récidive et de la survie globale dans le cadre d'un traitement adjuvant, en présence d'une maladie micrométastatique (réduction de 50 % du risque de récidive)-6. Dans le cancer du sein, le HER2 est le récepteur dominant de la TK, et est amplifié dans 20 % des cas. Des 4 récepteurs de la tyrosine kinase, HER1-4, c'est chez HER2 que l'on retrouve la plus forte activité de kinase catalytique et les hétérodimères les plus actifs en matière de signalisation-10. Une forme aberrante du HER2 dépourvue de domaine extracellulaire, appelée p95, est observée dans certains cancers du sein. p95 est constitutivement actif car le domaine externe de ces récepteurs agit comme un inhibiteur jusqu'à sa liaison par un ligand. p95 peut être à l'origine d'une résistance au trastuzumab, un anticorps qui agit en se liant à une région du domaine externe du HER2. p95 ne possède pas ce domaine. Pour la même raison, p95 n'est pas détecté par les anticorps qui ciblent le domaine exterme du HER2. Les tissus sains ont un faible complément de protéines membranaires de HER2. La surexpression du HER2 est observée dans 20 % des cancers du sein et dans certains cancers ovariens et gastriques, et elle confère un comportement biologique et une agressivité clinique plus défavorables du cancer du sein-1,3 Dans les tumeurs mammaires, on peut dénombrer jusqu'à 25 à 50 copies du gène HER2 et une augementation de 40 à 100 fois de la quantité de protéine HER2, avec pour résultat 2 millions de récepteurs exprimés à la surface des cellules tumorales. Le différentiel de l'expression du HER2 entre les tissus sains et les tumeurs contribue à faire de ce récapteur une cible de traitement idéale. Le trastuzumab, premier traitement ciblant le HER2, est bien toléré chez les patients et présente une faible toxicité, car ses effets sont relativement spécifiques aux cellules tumorales qui surexpriment le HER2. Les cancers mammaires où le HER2 est amplifié présentent des caractéristiques biologiques et cliniques uniques. Ces tumeurs possèdent une sensibilité accrue à certains agents cytotoxiques comme la doxorubicine, une relative résistance aux agents hormonaux et une propension à former des métastases dans le cerveau et les viscères-16. Ces tumeurs présentent des taux de prolifération plus élevés et davantage de cas d'aneuploïdie et sont associées à un pronostic plus défavorable pour le patient. L'issue défavorable de telles tumeurs est améliorée de manière spectaculaire par une chimiothérapie appropriée en association avec le trastuzumab, un médicament qui cible le HER2.
Le cancer gastrique est le quatrième cancer le plus répandu dans le monde, avec environ 1 million de cas par année, et demeure la deuxième cause de décès lié au cancer à l'échelle internationale. Un essai clinique récent (ToGA) a mis en évidence l'efficacité du trastuzumab sur le plan du taux de réponse, de la survie médiane sans progression et de la prolongation de la survie globale dans le carcinome gastrique métastatique. Il s'agit là d'une nouvelle norme thérapeutique dans le traitement du carcinome de l'estomac et de la jonction œsogastrique à un stade avancé. L'interprétation pathologique du dosage immunohistochimique du HER2 dans le carcinome gastrique fait intervenir des critères différents de ceux qui s'appliquent dans le cas du carcinome mammaire.
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En 1985, on a observé que le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (ERBB2, antérieurement appelé HER2/neu, c-erbB2), d'une famille de 4 tyrosine kinases (TK) membranaires, était amplifié dans une lignée cellulaire du cancer du sein humain, et il a été démontré que cette amplification joue un rôle important dans la pathogenèse et la progression du cancer du sein humain peu de temps après. Depuis lors, on a démontré l'existence d'un lien entre d'une part, l'amplification du HER2 et la surexpression de la protéine HER2 en résultant et, d'autre part, plusieurs voies importantes de survie et de prolifération des cellules tumorales, plusieurs médicaments ont été mis au point pour cibler ces voies, et la détection du HER2 est devenue un test pronostique systématique et un facteur prédictif dans le cancer du sein.
Les voies de signalisation dy récepteur de l'œstrogène (ER) et du HER2 (c-erbB2, HER2/neu) sont les principaux facteurs agissant sur la survie et la prolifération cellulaire dans la plupart (8 5%) des cancers du sein. Le ciblage de ces voies de signalisation constitue le traitement le plus efficace chez certains patients sélectionnés en fonction des critères appropriés. La thérapie endocrinienne ciblant les ER et le trastuzumab pour cibler le HER2 permettent d'obtenir des améliorations spectaculaires de la survie sans récidive et de la survie globale dans le cadre d'un traitement adjuvant, en présence d'une maladie micrométastatique (réduction de 50 % du risque de récidive)-6. Dans le cancer du sein, le HER2 est le récepteur dominant de la TK, et est amplifié dans 20 % des cas. Des 4 récepteurs de la tyrosine kinase, HER1-4, c'est chez HER2 que l'on retrouve la plus forte activité de kinase catalytique et les hétérodimères les plus actifs en matière de signalisation-10. Une forme aberrante du HER2 dépourvue de domaine extracellulaire, appelée p95, est observée dans certains cancers du sein. p95 est constitutivement actif car le domaine externe de ces récepteurs agit comme un inhibiteur jusqu'à sa liaison par un ligand. p95 peut être à l'origine d'une résistance au trastuzumab, un anticorps qui agit en se liant à une région du domaine externe du HER2. p95 ne possède pas ce domaine. Pour la même raison, p95 n'est pas détecté par les anticorps qui ciblent le domaine exterme du HER2. Les tissus sains ont un faible complément de protéines membranaires de HER2. La surexpression du HER2 est observée dans 20 % des cancers du sein et dans certains cancers ovariens et gastriques, et elle confère un comportement biologique et une agressivité clinique plus défavorables du cancer du sein-1,3 Dans les tumeurs mammaires, on peut dénombrer jusqu'à 25 à 50 copies du gène HER2 et une augementation de 40 à 100 fois de la quantité de protéine HER2, avec pour résultat 2 millions de récepteurs exprimés à la surface des cellules tumorales. Le différentiel de l'expression du HER2 entre les tissus sains et les tumeurs contribue à faire de ce récapteur une cible de traitement idéale. Le trastuzumab, premier traitement ciblant le HER2, est bien toléré chez les patients et présente une faible toxicité, car ses effets sont relativement spécifiques aux cellules tumorales qui surexpriment le HER2. Les cancers mammaires où le HER2 est amplifié présentent des caractéristiques biologiques et cliniques uniques. Ces tumeurs possèdent une sensibilité accrue à certains agents cytotoxiques comme la doxorubicine, une relative résistance aux agents hormonaux et une propension à former des métastases dans le cerveau et les viscères-16. Ces tumeurs présentent des taux de prolifération plus élevés et davantage de cas d'aneuploïdie et sont associées à un pronostic plus défavorable pour le patient. L'issue défavorable de telles tumeurs est améliorée de manière spectaculaire par une chimiothérapie appropriée en association avec le trastuzumab, un médicament qui cible le HER2.
Le cancer gastrique est le quatrième cancer le plus répandu dans le monde, avec environ 1 million de cas par année, et demeure la deuxième cause de décès lié au cancer à l'échelle internationale. Un essai clinique récent (ToGA) a mis en évidence l'efficacité du trastuzumab sur le plan du taux de réponse, de la survie médiane sans progression et de la prolongation de la survie globale dans le carcinome gastrique métastatique. Il s'agit là d'une nouvelle norme thérapeutique dans le traitement du carcinome de l'estomac et de la jonction œsogastrique à un stade avancé. L'interprétation pathologique du dosage immunohistochimique du HER2 dans le carcinome gastrique fait intervenir des critères différents de ceux qui s'appliquent dans le cas du carcinome mammaire.