Le CD38 est une glycoprotéine transmembranaire de type II de 46 kDa possédant une courte queue cytoplasmique N-terminale (20 acides aminés) et un long domaine extracellulaire (256 acides aminés). Le CD38 est exprimé à des niveaux faibles ou modérés sur différents types de cellules hématopoïétiques et dans certains tissus solides. D'un point de vue purement morphologique, les lymphocytes B CD38+ se retrouvent principalement dans les centres germinatifs des organes lymphoïdes secondaires, tandis que la zone marginale est pour l'essentiel négative pour le CD381, même si certaines cellules faiblement positives pour le CD38 et négatives pour les IgM- peuvent être observées2. L’anti-CD38 se comporte comme un marqueur de l’ontogénèse des lymphocytes T : environ 80 % des thymocytes médullaires sont CD38+, la majorité des lymphocytes T circulants sont CD38+ et les lymphocytes T résidant dans les tissus sont pour la plupart CD38+. Les monocytes circulants portent la molécule à leur surface, contrairement aux macrophages résidents. Des formes fonctionnellement actives du C38 humain ont également été observées dans la membrane externe des globules rouges et sur les plaquettes. Dans les tissus solides, la molécule est exprimée par les cellules épithéliales prostatiques saines et par les cellules des îlots pancréatiques. Parmi les autres cellules positives pour le CD38 figurent les cellules des muscles lisses et striés, les tubules rénaux et les cellules du ganglion rétinien. L'anti-CD38 est extrêmement utile pour la classification fonctionnelle des sous-ensembles de lymphocytes B matures. L’expression du CD38 est induite lors de l'activation des lymphocytes B naïfs, atteint un niveau maximum quand les cellules B entrent dans le centre germinatif, diminue durant la différenciation centrocyte/centroblaste et est complètement absente dans les cellules B à mémoire. Par conséquent, l'expression du CD38 est l'un des marqueurs précoces de l'activation des lymphocytes B naïfs matures et est régulée positivement avant que les lymphocytes B ne pénètrent dans les centres germinatifs et ne subissent des mutations somatiques au niveau des gènes IgV. D'un point de vue purement morphologique, les lymphocytes B CD38+ se retrouvent principalement dans les centres germinatifs des organes lymphoïdes secondaires, tandis que la zone marginale est pour l'essentiel négative pour le CD38. L'anti-CD38 est un marqueur par immunocoloration très utile, lorsqu'il est associé à un panel d'anticorps dirigés contre CD138, MUM1 et EMA, dans le diagnostic des lymphomes liés à une immunodéficience, c'est-à-dire notamment le lymphome plasmablastique, le lymphome primitif des séreuses et le lymphome à grandes cellules B survenant dans la maladie de Castleman multicentrique associée au HHV-8. Ces lymphomes liés à une immunodéficience sont également négatifs ou faiblement positifs seulement pour les marqueurs pan-lymphocytes B. De plus, la détection des cellules plasmatiques par coloration immunohistochimique sur une biopsie au trépan de moelle osseuse est nécessaire pour obtenir la numération précise des cellules plasmatiques malignes qui permettra de poser un diagnostic définitif. En effet, la numération des cellules plasmatiques malignes est difficile en raison du manque d'efficacité de la technique d'aspiration de la moelle osseuse, de la distribution souvent focale des cellules myélomateuses dans la moelle osseuse et de la perte de cellules plasmatiques néoplasiques lors du traitement manuel. Des études récentes ont démontré que l'anti-CD38, associé à l'anti-CD44 (négatif) et/ou à l'anti-TCL1 (positif), est utile pour identifier les cas de lymphome à grandes cellules B présentant un réarrangement du gène cMYC (sensibilité respective de 82 % et de 77 %; spécificité respective de 100 % et de 100 %). Par conséquent, l'anti-CD38 joue un rôle très important dans le diagnostic différentiel des néoplasmes diffus à grandes ou moyennes cellules B positifs pour l'anti-CD20 et négatifs pour l'anti-TdT/anti-cycline D, dont le lymphome diffus à grandes cellules B, le lymphome de Burkitt et les lymphomes à cellules B inclassifiables présentant des caractéristiques intermédiaires entre le lymphomes diffus à grandes cellules B et le lymphome de Burkitt.
Le CD38 est une glycoprotéine transmembranaire de type II de 46 kDa possédant une courte queue cytoplasmique N-terminale (20 acides aminés) et un long domaine extracellulaire (256 acides aminés). Le CD38 est exprimé à des niveaux faibles ou modérés sur différents types de cellules hématopoïétiques et dans certains tissus solides. D'un point de vue purement morphologique, les lymphocytes B CD38+ se retrouvent principalement dans les centres germinatifs des organes lymphoïdes secondaires, tandis que la zone marginale est pour l'essentiel négative pour le CD381, même si certaines cellules faiblement positives pour le CD38 et négatives pour les IgM- peuvent être observées2. L’anti-CD38 se comporte comme un marqueur de l’ontogénèse des lymphocytes T : environ 80 % des thymocytes médullaires sont CD38+, la majorité des lymphocytes T circulants sont CD38+ et les lymphocytes T résidant dans les tissus sont pour la plupart CD38+. Les monocytes circulants portent la molécule à leur surface, contrairement aux macrophages résidents. Des formes fonctionnellement actives du C38 humain ont également été observées dans la membrane externe des globules rouges et sur les plaquettes. Dans les tissus solides, la molécule est exprimée par les cellules épithéliales prostatiques saines et par les cellules des îlots pancréatiques. Parmi les autres cellules positives pour le CD38 figurent les cellules des muscles lisses et striés, les tubules rénaux et les cellules du ganglion rétinien. L'anti-CD38 est extrêmement utile pour la classification fonctionnelle des sous-ensembles de lymphocytes B matures. L’expression du CD38 est induite lors de l'activation des lymphocytes B naïfs, atteint un niveau maximum quand les cellules B entrent dans le centre germinatif, diminue durant la différenciation centrocyte/centroblaste et est complètement absente dans les cellules B à mémoire. Par conséquent, l'expression du CD38 est l'un des marqueurs précoces de l'activation des lymphocytes B naïfs matures et est régulée positivement avant que les lymphocytes B ne pénètrent dans les centres germinatifs et ne subissent des mutations somatiques au niveau des gènes IgV. D'un point de vue purement morphologique, les lymphocytes B CD38+ se retrouvent principalement dans les centres germinatifs des organes lymphoïdes secondaires, tandis que la zone marginale est pour l'essentiel négative pour le CD38. L'anti-CD38 est un marqueur par immunocoloration très utile, lorsqu'il est associé à un panel d'anticorps dirigés contre CD138, MUM1 et EMA, dans le diagnostic des lymphomes liés à une immunodéficience, c'est-à-dire notamment le lymphome plasmablastique, le lymphome primitif des séreuses et le lymphome à grandes cellules B survenant dans la maladie de Castleman multicentrique associée au HHV-8. Ces lymphomes liés à une immunodéficience sont également négatifs ou faiblement positifs seulement pour les marqueurs pan-lymphocytes B. De plus, la détection des cellules plasmatiques par coloration immunohistochimique sur une biopsie au trépan de moelle osseuse est nécessaire pour obtenir la numération précise des cellules plasmatiques malignes qui permettra de poser un diagnostic définitif. En effet, la numération des cellules plasmatiques malignes est difficile en raison du manque d'efficacité de la technique d'aspiration de la moelle osseuse, de la distribution souvent focale des cellules myélomateuses dans la moelle osseuse et de la perte de cellules plasmatiques néoplasiques lors du traitement manuel. Des études récentes ont démontré que l'anti-CD38, associé à l'anti-CD44 (négatif) et/ou à l'anti-TCL1 (positif), est utile pour identifier les cas de lymphome à grandes cellules B présentant un réarrangement du gène cMYC (sensibilité respective de 82 % et de 77 %; spécificité respective de 100 % et de 100 %). Par conséquent, l'anti-CD38 joue un rôle très important dans le diagnostic différentiel des néoplasmes diffus à grandes ou moyennes cellules B positifs pour l'anti-CD20 et négatifs pour l'anti-TdT/anti-cycline D, dont le lymphome diffus à grandes cellules B, le lymphome de Burkitt et les lymphomes à cellules B inclassifiables présentant des caractéristiques intermédiaires entre le lymphomes diffus à grandes cellules B et le lymphome de Burkitt.
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Le CD38 est une glycoprotéine transmembranaire de type II de 46 kDa possédant une courte queue cytoplasmique N-terminale (20 acides aminés) et un long domaine extracellulaire (256 acides aminés). Le CD38 est exprimé à des niveaux faibles ou modérés sur différents types de cellules hématopoïétiques et dans certains tissus solides. D'un point de vue purement morphologique, les lymphocytes B CD38+ se retrouvent principalement dans les centres germinatifs des organes lymphoïdes secondaires, tandis que la zone marginale est pour l'essentiel négative pour le CD381, même si certaines cellules faiblement positives pour le CD38 et négatives pour les IgM- peuvent être observées2. L’anti-CD38 se comporte comme un marqueur de l’ontogénèse des lymphocytes T : environ 80 % des thymocytes médullaires sont CD38+, la majorité des lymphocytes T circulants sont CD38+ et les lymphocytes T résidant dans les tissus sont pour la plupart CD38+. Les monocytes circulants portent la molécule à leur surface, contrairement aux macrophages résidents. Des formes fonctionnellement actives du C38 humain ont également été observées dans la membrane externe des globules rouges et sur les plaquettes. Dans les tissus solides, la molécule est exprimée par les cellules épithéliales prostatiques saines et par les cellules des îlots pancréatiques. Parmi les autres cellules positives pour le CD38 figurent les cellules des muscles lisses et striés, les tubules rénaux et les cellules du ganglion rétinien. L'anti-CD38 est extrêmement utile pour la classification fonctionnelle des sous-ensembles de lymphocytes B matures. L’expression du CD38 est induite lors de l'activation des lymphocytes B naïfs, atteint un niveau maximum quand les cellules B entrent dans le centre germinatif, diminue durant la différenciation centrocyte/centroblaste et est complètement absente dans les cellules B à mémoire. Par conséquent, l'expression du CD38 est l'un des marqueurs précoces de l'activation des lymphocytes B naïfs matures et est régulée positivement avant que les lymphocytes B ne pénètrent dans les centres germinatifs et ne subissent des mutations somatiques au niveau des gènes IgV. D'un point de vue purement morphologique, les lymphocytes B CD38+ se retrouvent principalement dans les centres germinatifs des organes lymphoïdes secondaires, tandis que la zone marginale est pour l'essentiel négative pour le CD38. L'anti-CD38 est un marqueur par immunocoloration très utile, lorsqu'il est associé à un panel d'anticorps dirigés contre CD138, MUM1 et EMA, dans le diagnostic des lymphomes liés à une immunodéficience, c'est-à-dire notamment le lymphome plasmablastique, le lymphome primitif des séreuses et le lymphome à grandes cellules B survenant dans la maladie de Castleman multicentrique associée au HHV-8. Ces lymphomes liés à une immunodéficience sont également négatifs ou faiblement positifs seulement pour les marqueurs pan-lymphocytes B. De plus, la détection des cellules plasmatiques par coloration immunohistochimique sur une biopsie au trépan de moelle osseuse est nécessaire pour obtenir la numération précise des cellules plasmatiques malignes qui permettra de poser un diagnostic définitif. En effet, la numération des cellules plasmatiques malignes est difficile en raison du manque d'efficacité de la technique d'aspiration de la moelle osseuse, de la distribution souvent focale des cellules myélomateuses dans la moelle osseuse et de la perte de cellules plasmatiques néoplasiques lors du traitement manuel. Des études récentes ont démontré que l'anti-CD38, associé à l'anti-CD44 (négatif) et/ou à l'anti-TCL1 (positif), est utile pour identifier les cas de lymphome à grandes cellules B présentant un réarrangement du gène cMYC (sensibilité respective de 82 % et de 77 %; spécificité respective de 100 % et de 100 %). Par conséquent, l'anti-CD38 joue un rôle très important dans le diagnostic différentiel des néoplasmes diffus à grandes ou moyennes cellules B positifs pour l'anti-CD20 et négatifs pour l'anti-TdT/anti-cycline D, dont le lymphome diffus à grandes cellules B, le lymphome de Burkitt et les lymphomes à cellules B inclassifiables présentant des caractéristiques intermédiaires entre le lymphomes diffus à grandes cellules B et le lymphome de Burkitt.