Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est la tumeur primaire maligne du foie la plus répandue, qui représente d'après les estimations entre 70 et 85 % du nombre total de cancers hépatiques dans le monde. Les taux de cancer du foie les plus élevés se retrouvent en Asie de l'Est et du Sud-est et en Afrique subsaharienne, mais l'incidence de cette affection est en hausse dans les pays occidentaux, à cause du fardeau de l'infection chronique au virus de l'hépatite C et de la stéatohépatite imputée à l'épidémie d'obésité. Si les progrès réalisés sur le plan des modalités d'imagerie diagnostique et des méthodes perfectionnées d'investigation clinique ont rendu inutile le diagnostic tissulaire, la biopsie par aspiration à l'aide d'une aiguille fine demeure parfois la procédure de choix pour l'évaluation et le diagnostic des nodules d'hyperplasie hépatique focale et des masses hépatiques. Malheureusement, des difficultés de diagnostic viennent compliquer la distinction selon des critères morphologiques entre le CHC et les autres lésions expansives hépatocellulaires et non hépatocellulaires. Soulignons que la distinction selon des critères morphologiques entre d'une part les nodules cirrhotiques régénératifs, l'adénome hépatique et l'hyperplasie nodulaire focale et, d'autre part, le CHC bien différencié constitue un défi diagnostique, en particulier dans le cas des biopsies où le volume de prélèvement est faible. De même, les cas de carcinome métastatique et d'autres formations bénignes et malignes non hépatocellulaires ayant un aspect analogue sont bien documentés et peuvent poser certains problèmes. Dans les cas difficiles ou équivoques, il a été démontré que le recours à des panels d’immunohistochimie (IHC) facilitait la distinction des lésions hépatiques bénignes et malignes. En particulier, l'utilisation de CD10, de l'antigène carcinoembryonnaire polyclonal, de l'alpha-fœtoprotéine, de l'HepPar-1 et du glypican-3 par IHC s'est avérée utile dans les spécimens de biopsie et de cytologie par aspiration à l'aide d'une aiguille fine hépatiques. Il a été démontré que la coloration par IHC de l'Heppar-1, un antigène du cycle de l'urée mitochondriale, possède une sensibilité et une spécificité élevées permettant de distinguer le carcinome métastatique du CHC, mais que ce composé est également exprimé dans les lésions hépatocellulaires bénignes. Par opposition, le GPC-3, un protéoglycane héparan-sulfate fortement exprimé dans le CHC, a démontré une spécificité élevée et une sensibilité sous-optimale dans le diagnostic du CHC lorsqu'il est utilisé seul. L'arginase-1 est une métalloenzyme clé du cycle de l'urée dont l'expression a été observée dans le foie humain normal avec un degré de spécificité élevé. Dans des coupes de foie sain, on a observé une réactivité de l'anti-arginase-1 forte et diffuse dans tous les hépatocytes du lobule. Dans un faible pourcentage de cas, une réactivité nucléaire parcellaire est également évidente dans les hépatocytes, parallèlement à la forte réactivité cytoplasmique. Aucune réactivité n'est observée dans les cellules épithéliales du conduit biliaire, les cellules endothéliales sinusoïdales, les cellules de Kupffer ou les cellules endothéliales vasculaires. Dans des coupes de CHC, l'anti-arginase-a produit une réactivité soit cytoplasmique seulement, soit à la fois cytoplasmique et nucléaire.
Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est la tumeur primaire maligne du foie la plus répandue, qui représente d'après les estimations entre 70 et 85 % du nombre total de cancers hépatiques dans le monde. Les taux de cancer du foie les plus élevés se retrouvent en Asie de l'Est et du Sud-est et en Afrique subsaharienne, mais l'incidence de cette affection est en hausse dans les pays occidentaux, à cause du fardeau de l'infection chronique au virus de l'hépatite C et de la stéatohépatite imputée à l'épidémie d'obésité. Si les progrès réalisés sur le plan des modalités d'imagerie diagnostique et des méthodes perfectionnées d'investigation clinique ont rendu inutile le diagnostic tissulaire, la biopsie par aspiration à l'aide d'une aiguille fine demeure parfois la procédure de choix pour l'évaluation et le diagnostic des nodules d'hyperplasie hépatique focale et des masses hépatiques. Malheureusement, des difficultés de diagnostic viennent compliquer la distinction selon des critères morphologiques entre le CHC et les autres lésions expansives hépatocellulaires et non hépatocellulaires. Soulignons que la distinction selon des critères morphologiques entre d'une part les nodules cirrhotiques régénératifs, l'adénome hépatique et l'hyperplasie nodulaire focale et, d'autre part, le CHC bien différencié constitue un défi diagnostique, en particulier dans le cas des biopsies où le volume de prélèvement est faible. De même, les cas de carcinome métastatique et d'autres formations bénignes et malignes non hépatocellulaires ayant un aspect analogue sont bien documentés et peuvent poser certains problèmes. Dans les cas difficiles ou équivoques, il a été démontré que le recours à des panels d’immunohistochimie (IHC) facilitait la distinction des lésions hépatiques bénignes et malignes. En particulier, l'utilisation de CD10, de l'antigène carcinoembryonnaire polyclonal, de l'alpha-fœtoprotéine, de l'HepPar-1 et du glypican-3 par IHC s'est avérée utile dans les spécimens de biopsie et de cytologie par aspiration à l'aide d'une aiguille fine hépatiques. Il a été démontré que la coloration par IHC de l'Heppar-1, un antigène du cycle de l'urée mitochondriale, possède une sensibilité et une spécificité élevées permettant de distinguer le carcinome métastatique du CHC, mais que ce composé est également exprimé dans les lésions hépatocellulaires bénignes. Par opposition, le GPC-3, un protéoglycane héparan-sulfate fortement exprimé dans le CHC, a démontré une spécificité élevée et une sensibilité sous-optimale dans le diagnostic du CHC lorsqu'il est utilisé seul. L'arginase-1 est une métalloenzyme clé du cycle de l'urée dont l'expression a été observée dans le foie humain normal avec un degré de spécificité élevé. Dans des coupes de foie sain, on a observé une réactivité de l'anti-arginase-1 forte et diffuse dans tous les hépatocytes du lobule. Dans un faible pourcentage de cas, une réactivité nucléaire parcellaire est également évidente dans les hépatocytes, parallèlement à la forte réactivité cytoplasmique. Aucune réactivité n'est observée dans les cellules épithéliales du conduit biliaire, les cellules endothéliales sinusoïdales, les cellules de Kupffer ou les cellules endothéliales vasculaires. Dans des coupes de CHC, l'anti-arginase-a produit une réactivité soit cytoplasmique seulement, soit à la fois cytoplasmique et nucléaire.
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Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est la tumeur primaire maligne du foie la plus répandue, qui représente d'après les estimations entre 70 et 85 % du nombre total de cancers hépatiques dans le monde. Les taux de cancer du foie les plus élevés se retrouvent en Asie de l'Est et du Sud-est et en Afrique subsaharienne, mais l'incidence de cette affection est en hausse dans les pays occidentaux, à cause du fardeau de l'infection chronique au virus de l'hépatite C et de la stéatohépatite imputée à l'épidémie d'obésité. Si les progrès réalisés sur le plan des modalités d'imagerie diagnostique et des méthodes perfectionnées d'investigation clinique ont rendu inutile le diagnostic tissulaire, la biopsie par aspiration à l'aide d'une aiguille fine demeure parfois la procédure de choix pour l'évaluation et le diagnostic des nodules d'hyperplasie hépatique focale et des masses hépatiques. Malheureusement, des difficultés de diagnostic viennent compliquer la distinction selon des critères morphologiques entre le CHC et les autres lésions expansives hépatocellulaires et non hépatocellulaires. Soulignons que la distinction selon des critères morphologiques entre d'une part les nodules cirrhotiques régénératifs, l'adénome hépatique et l'hyperplasie nodulaire focale et, d'autre part, le CHC bien différencié constitue un défi diagnostique, en particulier dans le cas des biopsies où le volume de prélèvement est faible. De même, les cas de carcinome métastatique et d'autres formations bénignes et malignes non hépatocellulaires ayant un aspect analogue sont bien documentés et peuvent poser certains problèmes. Dans les cas difficiles ou équivoques, il a été démontré que le recours à des panels d’immunohistochimie (IHC) facilitait la distinction des lésions hépatiques bénignes et malignes. En particulier, l'utilisation de CD10, de l'antigène carcinoembryonnaire polyclonal, de l'alpha-fœtoprotéine, de l'HepPar-1 et du glypican-3 par IHC s'est avérée utile dans les spécimens de biopsie et de cytologie par aspiration à l'aide d'une aiguille fine hépatiques. Il a été démontré que la coloration par IHC de l'Heppar-1, un antigène du cycle de l'urée mitochondriale, possède une sensibilité et une spécificité élevées permettant de distinguer le carcinome métastatique du CHC, mais que ce composé est également exprimé dans les lésions hépatocellulaires bénignes. Par opposition, le GPC-3, un protéoglycane héparan-sulfate fortement exprimé dans le CHC, a démontré une spécificité élevée et une sensibilité sous-optimale dans le diagnostic du CHC lorsqu'il est utilisé seul. L'arginase-1 est une métalloenzyme clé du cycle de l'urée dont l'expression a été observée dans le foie humain normal avec un degré de spécificité élevé. Dans des coupes de foie sain, on a observé une réactivité de l'anti-arginase-1 forte et diffuse dans tous les hépatocytes du lobule. Dans un faible pourcentage de cas, une réactivité nucléaire parcellaire est également évidente dans les hépatocytes, parallèlement à la forte réactivité cytoplasmique. Aucune réactivité n'est observée dans les cellules épithéliales du conduit biliaire, les cellules endothéliales sinusoïdales, les cellules de Kupffer ou les cellules endothéliales vasculaires. Dans des coupes de CHC, l'anti-arginase-a produit une réactivité soit cytoplasmique seulement, soit à la fois cytoplasmique et nucléaire.