Le NGFR, une glycoprotéine 75 kDa (également appelé P-75NTR), est le premier récepteur des neurotrophines à avoir été isolé et appartient à la famille des récepteurs du facteur de nécrose tumorale (TNF). Il est exprimé non seulement dans les neurones sympathiques et sensoriels, mais aussi dans plusieurs cellules de la crête neurale ou dans des dérivés tumoraux comme les mélanocytes malins, les mélanomes, les neuroblastomes, les phéochromocytomes, les neurofibromes et les naevi à manifestations neurologiques (mélanocytes de type C). Plusieurs études ont montré que le NGFR est un marqueur fiable des mélanomes desmoplasiques et neurrotropiques. La sensibilité du marquage du NGFR dans les mélanomes desmoplasiques n’a pas été systématiquement analysée, mais tous les cas rapportés étaient positifs pour le NGFR. L’examen de 9 cas de mélanome desmoplasique diagnostiqués dans le service de dermatopathologie de la Boston University School of Medicine entre 2001 et 2004 a montré qu'ils étaient tous positifs pour le NGFR. Par contre, dans une étude rapportée par Huttenbach et al., seuls 33 % des mélanomes desmoplasiques étaient positifs au NGFR. Cette divergence souligne l'importance du choix de l'anticorps monoclonal pour obtenir des résultats uniformes. La capacité de colorer les cellules du mélanome desmoplasique peut être utile pour le diagnostic des cas difficiles, notamment les lésions précoces, les cas suspects présentant une coloration par la S-100 faible ou négative et ceux qu’il faut distinguer d’une cicatrice. Il est maintenant clair que l’expression du NGFR est généralisée et ne se limite pas au système nerveux, puisque ce facteur est également exprimé dans des cellules matures non neurales comme les cellules périvasculaires, les cellules de la pulpe dentaire, les cellules dendritiques folliculaires des tissus lymphoïdes, les cellules de l’épithélium basal de la muqueuse orale et des follicules pileux, les cellules basales de la prostate et les cellules myoépithéliales. À la différence des récepteurs à activité tyrosine kinase à forte affinité du facteur de croissance du tissu nerveux (TrkA, TrkB et TrkC), le NGFR ne possède pas d’activité tyrosine kinase intrinsèque Selon certaines études portant sur les cancers de la prostate et de l’urothélium, le NGFR pourrait être un suppresseur tumoral en assurant une régulation négative de la croissance et de la prolifération cellulaires. L'anti-NGFR marque les cellules myoépithéliales et les fibroblastes intralobulaires des canaux galactophores, et facilite donc le diagnostic des tumeurs malignes du sein. Produits associés : GFAP, S.M. myosine, calponine, NSE, protéine basique de la myéline, S-100, HMB45, tyrosinase, MART-1
Récepteur du facteur de croissance du tissu nerveux (NGFR) (MRQ-21)
Le NGFR, une glycoprotéine 75 kDa (également appelé P-75NTR), est le premier récepteur des neurotrophines à avoir été isolé et appartient à la famille des récepteurs du facteur de nécrose tumorale (TNF). Il est exprimé non seulement dans les neurones sympathiques et sensoriels, mais aussi dans plusieurs cellules de la crête neurale ou dans des dérivés tumoraux comme les mélanocytes malins, les mélanomes, les neuroblastomes, les phéochromocytomes, les neurofibromes et les naevi à manifestations neurologiques (mélanocytes de type C). Plusieurs études ont montré que le NGFR est un marqueur fiable des mélanomes desmoplasiques et neurrotropiques. La sensibilité du marquage du NGFR dans les mélanomes desmoplasiques n’a pas été systématiquement analysée, mais tous les cas rapportés étaient positifs pour le NGFR. L’examen de 9 cas de mélanome desmoplasique diagnostiqués dans le service de dermatopathologie de la Boston University School of Medicine entre 2001 et 2004 a montré qu'ils étaient tous positifs pour le NGFR. Par contre, dans une étude rapportée par Huttenbach et al., seuls 33 % des mélanomes desmoplasiques étaient positifs au NGFR. Cette divergence souligne l'importance du choix de l'anticorps monoclonal pour obtenir des résultats uniformes. La capacité de colorer les cellules du mélanome desmoplasique peut être utile pour le diagnostic des cas difficiles, notamment les lésions précoces, les cas suspects présentant une coloration par la S-100 faible ou négative et ceux qu’il faut distinguer d’une cicatrice. Il est maintenant clair que l’expression du NGFR est généralisée et ne se limite pas au système nerveux, puisque ce facteur est également exprimé dans des cellules matures non neurales comme les cellules périvasculaires, les cellules de la pulpe dentaire, les cellules dendritiques folliculaires des tissus lymphoïdes, les cellules de l’épithélium basal de la muqueuse orale et des follicules pileux, les cellules basales de la prostate et les cellules myoépithéliales. À la différence des récepteurs à activité tyrosine kinase à forte affinité du facteur de croissance du tissu nerveux (TrkA, TrkB et TrkC), le NGFR ne possède pas d’activité tyrosine kinase intrinsèque Selon certaines études portant sur les cancers de la prostate et de l’urothélium, le NGFR pourrait être un suppresseur tumoral en assurant une régulation négative de la croissance et de la prolifération cellulaires. L'anti-NGFR marque les cellules myoépithéliales et les fibroblastes intralobulaires des canaux galactophores, et facilite donc le diagnostic des tumeurs malignes du sein. Produits associés : GFAP, S.M. myosine, calponine, NSE, protéine basique de la myéline, S-100, HMB45, tyrosinase, MART-1
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Le NGFR, une glycoprotéine 75 kDa (également appelé P-75NTR), est le premier récepteur des neurotrophines à avoir été isolé et appartient à la famille des récepteurs du facteur de nécrose tumorale (TNF). Il est exprimé non seulement dans les neurones sympathiques et sensoriels, mais aussi dans plusieurs cellules de la crête neurale ou dans des dérivés tumoraux comme les mélanocytes malins, les mélanomes, les neuroblastomes, les phéochromocytomes, les neurofibromes et les naevi à manifestations neurologiques (mélanocytes de type C). Plusieurs études ont montré que le NGFR est un marqueur fiable des mélanomes desmoplasiques et neurrotropiques. La sensibilité du marquage du NGFR dans les mélanomes desmoplasiques n’a pas été systématiquement analysée, mais tous les cas rapportés étaient positifs pour le NGFR. L’examen de 9 cas de mélanome desmoplasique diagnostiqués dans le service de dermatopathologie de la Boston University School of Medicine entre 2001 et 2004 a montré qu'ils étaient tous positifs pour le NGFR. Par contre, dans une étude rapportée par Huttenbach et al., seuls 33 % des mélanomes desmoplasiques étaient positifs au NGFR. Cette divergence souligne l'importance du choix de l'anticorps monoclonal pour obtenir des résultats uniformes. La capacité de colorer les cellules du mélanome desmoplasique peut être utile pour le diagnostic des cas difficiles, notamment les lésions précoces, les cas suspects présentant une coloration par la S-100 faible ou négative et ceux qu’il faut distinguer d’une cicatrice. Il est maintenant clair que l’expression du NGFR est généralisée et ne se limite pas au système nerveux, puisque ce facteur est également exprimé dans des cellules matures non neurales comme les cellules périvasculaires, les cellules de la pulpe dentaire, les cellules dendritiques folliculaires des tissus lymphoïdes, les cellules de l’épithélium basal de la muqueuse orale et des follicules pileux, les cellules basales de la prostate et les cellules myoépithéliales. À la différence des récepteurs à activité tyrosine kinase à forte affinité du facteur de croissance du tissu nerveux (TrkA, TrkB et TrkC), le NGFR ne possède pas d’activité tyrosine kinase intrinsèque Selon certaines études portant sur les cancers de la prostate et de l’urothélium, le NGFR pourrait être un suppresseur tumoral en assurant une régulation négative de la croissance et de la prolifération cellulaires. L'anti-NGFR marque les cellules myoépithéliales et les fibroblastes intralobulaires des canaux galactophores, et facilite donc le diagnostic des tumeurs malignes du sein. Produits associés : GFAP, S.M. myosine, calponine, NSE, protéine basique de la myéline, S-100, HMB45, tyrosinase, MART-1