L'antigène épithélial spécifique/Ep-CAM est constitué de deux glycoprotéines, de 34 et de 39 kDa, et est parfois appelé antigène épithélial, ou encore antigène épithélial spécifique ou glycoprotéine épithéliale. Dans les coupes de paraffine, la protéine est détectée à l'aide d'anticorps monoclonaux comme Ber-EP4 et MOC-31. Les glycoprotéines sont localisées à la surface de la membrane cellulaire et dans le cytoplasme de pratiquement toutes les cellules épithéliales, à l'exception de la plupart des épithéliums squameux, des hépatocytes, des cellules tubulaires proximales rénales, les cellules pariétales gastriques et les cellules myoépithéliales. Toutefois, une positivité focale peut être observée dans la couche basale des cellules squameuses de l'épithélium de l'endoderme (p. ex., amygdales palatines) et du mésoderme (p. ex., col de l'utérus). Dans les lésions hépatiques comme l'hépatite et la cirrhose, les hépatocytes deviennent souvent positifs à l'Ep-CAM. Les cellules mésothéliales saines sont négatives à l'Ep-CAM, mais peuvent manifester une réaction focale lorsqu'elles subissent des changements réactionnels. Les cellules mésenchymateuses et les cellules de la crête neurale sont négatives, à l'exception des neurones olfactifs. L'Ep-CAM se retrouve dans la grande majorité des adénocarcinomes, quel que soit leur siège (de 50 à 100 % selon les études), ainsi que dans les tumeurs neuroendocrines, y compris les carcinomes à petites cellules. Les carcinomes des cellules rénales et les carcinomes hépatocellulaires réagissent avec cet anticorps dans environ 30 % des cas. Le carcinome squameux de l'endoderme et du mésoderme réagit en général positivement au Ber-EP4, tandis que celui de l'ectoderme est négatif. Dans presque tous les cas, les carcinomes basocellulaires et basosquameux réagissent positivement au Ber-EP4. Les papillomes et les carcinomes des plexus choroïdes sont en général négatifs. Les mésothéliomes malins (épithélioïdes et biphasiques) réagissent positivement à l'Ep-CAM dans 6 % des cas. La coloration est en général focale, mais peut à l'occasion être étendue. Les sarcomes synoviaux (épithéloïdes et biphasiques) et les tumeurs desmoplasiques à petites cellules rondes sont en général colorés par l'Ep-CAM. Dans une très faible proportion des cas, les séminomes, les carcinomes embryonnaires, les tumeurs du sac vitellin et les choriocarcinomes réagissent positivement au Ber-EP4. Dans les tumeurs neurales, la réaction positive à l'EP-CAM n'est observée que dans les neuroblastomes olfactifs. L'Ep-CAM peut être d'une grande utilité dans le diagnostic différentiel d'une atteinte maligne dans les cavités péritonéale et pleurale. L'absence de réactivité dans la majorité des mésothéliomes malins peut servir, dans un panel approprié, à distinguer ce type de tumeur d'un adénocarcinome. Dans une série d'anticorps anti-épithéliaux, le Ber-EP4 et le MOC-31 peuvent être utilisés pour mettre en évidence la différenciation des cellules épithéliales dans les cas où les anti-cytokératines ne produisent pas une réaction positive assez tranchée, ou encore lorsqu'une fausse positivité à l'égard de la cytokératine ne peut être exclue, par exemple dans le cas des cellules submésothéliales.
L'antigène épithélial spécifique/Ep-CAM est constitué de deux glycoprotéines, de 34 et de 39 kDa, et est parfois appelé antigène épithélial, ou encore antigène épithélial spécifique ou glycoprotéine épithéliale. Dans les coupes de paraffine, la protéine est détectée à l'aide d'anticorps monoclonaux comme Ber-EP4 et MOC-31. Les glycoprotéines sont localisées à la surface de la membrane cellulaire et dans le cytoplasme de pratiquement toutes les cellules épithéliales, à l'exception de la plupart des épithéliums squameux, des hépatocytes, des cellules tubulaires proximales rénales, les cellules pariétales gastriques et les cellules myoépithéliales. Toutefois, une positivité focale peut être observée dans la couche basale des cellules squameuses de l'épithélium de l'endoderme (p. ex., amygdales palatines) et du mésoderme (p. ex., col de l'utérus). Dans les lésions hépatiques comme l'hépatite et la cirrhose, les hépatocytes deviennent souvent positifs à l'Ep-CAM. Les cellules mésothéliales saines sont négatives à l'Ep-CAM, mais peuvent manifester une réaction focale lorsqu'elles subissent des changements réactionnels. Les cellules mésenchymateuses et les cellules de la crête neurale sont négatives, à l'exception des neurones olfactifs. L'Ep-CAM se retrouve dans la grande majorité des adénocarcinomes, quel que soit leur siège (de 50 à 100 % selon les études), ainsi que dans les tumeurs neuroendocrines, y compris les carcinomes à petites cellules. Les carcinomes des cellules rénales et les carcinomes hépatocellulaires réagissent avec cet anticorps dans environ 30 % des cas. Le carcinome squameux de l'endoderme et du mésoderme réagit en général positivement au Ber-EP4, tandis que celui de l'ectoderme est négatif. Dans presque tous les cas, les carcinomes basocellulaires et basosquameux réagissent positivement au Ber-EP4. Les papillomes et les carcinomes des plexus choroïdes sont en général négatifs. Les mésothéliomes malins (épithélioïdes et biphasiques) réagissent positivement à l'Ep-CAM dans 6 % des cas. La coloration est en général focale, mais peut à l'occasion être étendue. Les sarcomes synoviaux (épithéloïdes et biphasiques) et les tumeurs desmoplasiques à petites cellules rondes sont en général colorés par l'Ep-CAM. Dans une très faible proportion des cas, les séminomes, les carcinomes embryonnaires, les tumeurs du sac vitellin et les choriocarcinomes réagissent positivement au Ber-EP4. Dans les tumeurs neurales, la réaction positive à l'EP-CAM n'est observée que dans les neuroblastomes olfactifs. L'Ep-CAM peut être d'une grande utilité dans le diagnostic différentiel d'une atteinte maligne dans les cavités péritonéale et pleurale. L'absence de réactivité dans la majorité des mésothéliomes malins peut servir, dans un panel approprié, à distinguer ce type de tumeur d'un adénocarcinome. Dans une série d'anticorps anti-épithéliaux, le Ber-EP4 et le MOC-31 peuvent être utilisés pour mettre en évidence la différenciation des cellules épithéliales dans les cas où les anti-cytokératines ne produisent pas une réaction positive assez tranchée, ou encore lorsqu'une fausse positivité à l'égard de la cytokératine ne peut être exclue, par exemple dans le cas des cellules submésothéliales.
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L'antigène épithélial spécifique/Ep-CAM est constitué de deux glycoprotéines, de 34 et de 39 kDa, et est parfois appelé antigène épithélial, ou encore antigène épithélial spécifique ou glycoprotéine épithéliale. Dans les coupes de paraffine, la protéine est détectée à l'aide d'anticorps monoclonaux comme Ber-EP4 et MOC-31. Les glycoprotéines sont localisées à la surface de la membrane cellulaire et dans le cytoplasme de pratiquement toutes les cellules épithéliales, à l'exception de la plupart des épithéliums squameux, des hépatocytes, des cellules tubulaires proximales rénales, les cellules pariétales gastriques et les cellules myoépithéliales. Toutefois, une positivité focale peut être observée dans la couche basale des cellules squameuses de l'épithélium de l'endoderme (p. ex., amygdales palatines) et du mésoderme (p. ex., col de l'utérus). Dans les lésions hépatiques comme l'hépatite et la cirrhose, les hépatocytes deviennent souvent positifs à l'Ep-CAM. Les cellules mésothéliales saines sont négatives à l'Ep-CAM, mais peuvent manifester une réaction focale lorsqu'elles subissent des changements réactionnels. Les cellules mésenchymateuses et les cellules de la crête neurale sont négatives, à l'exception des neurones olfactifs. L'Ep-CAM se retrouve dans la grande majorité des adénocarcinomes, quel que soit leur siège (de 50 à 100 % selon les études), ainsi que dans les tumeurs neuroendocrines, y compris les carcinomes à petites cellules. Les carcinomes des cellules rénales et les carcinomes hépatocellulaires réagissent avec cet anticorps dans environ 30 % des cas. Le carcinome squameux de l'endoderme et du mésoderme réagit en général positivement au Ber-EP4, tandis que celui de l'ectoderme est négatif. Dans presque tous les cas, les carcinomes basocellulaires et basosquameux réagissent positivement au Ber-EP4. Les papillomes et les carcinomes des plexus choroïdes sont en général négatifs. Les mésothéliomes malins (épithélioïdes et biphasiques) réagissent positivement à l'Ep-CAM dans 6 % des cas. La coloration est en général focale, mais peut à l'occasion être étendue. Les sarcomes synoviaux (épithéloïdes et biphasiques) et les tumeurs desmoplasiques à petites cellules rondes sont en général colorés par l'Ep-CAM. Dans une très faible proportion des cas, les séminomes, les carcinomes embryonnaires, les tumeurs du sac vitellin et les choriocarcinomes réagissent positivement au Ber-EP4. Dans les tumeurs neurales, la réaction positive à l'EP-CAM n'est observée que dans les neuroblastomes olfactifs. L'Ep-CAM peut être d'une grande utilité dans le diagnostic différentiel d'une atteinte maligne dans les cavités péritonéale et pleurale. L'absence de réactivité dans la majorité des mésothéliomes malins peut servir, dans un panel approprié, à distinguer ce type de tumeur d'un adénocarcinome. Dans une série d'anticorps anti-épithéliaux, le Ber-EP4 et le MOC-31 peuvent être utilisés pour mettre en évidence la différenciation des cellules épithéliales dans les cas où les anti-cytokératines ne produisent pas une réaction positive assez tranchée, ou encore lorsqu'une fausse positivité à l'égard de la cytokératine ne peut être exclue, par exemple dans le cas des cellules submésothéliales.