La survivine est un membre unique de la famille des protéines inhibitrices de l'apoptose (PIA) qui interfère avec les événements post-mitochondriaux, y compris l'activation des caspases. La survivine régule le cycle cellulaire et est exprimée dans la plupart des tumeurs, mais est presque indétectable dans les cellules et les tissus normaux ayant subi une différenciation terminale. La survivine est exprimée durant la phase G2/M du cycle cellulaire. Au début de la mitose, la survivine s'associe aux microtubules du fuseau mitotique dans une réaction spécifique et saturable qui est régulée par la dynamique des microtubules. La perturbation des interactions survivine-microtubules entraîne la disparition de la fonction anti-apoptotique de la survivine et une augmentation de l'activité de la caspase-3, un mécanisme jouant un rôle dans la mort cellulaire durant la mitose. Les mouvements de la survivine entre le noyau et le cytoplasme sont contrôlés par le peptide signal d'exportation nucléaire (NES), qui est nécessaire à la fonction anti-apoptotique de la survivine. L'inhibition du NES rend les cellules plus susceptibes d'apoptose induite par la chimiothérapie ou la radiothérapie. L'association de l'expression de la survivine à la progression tumorale, mais pas à la survie globale du patient, a été observée dans une grande diversité de tumeurs malignes, dont le carcinome à cellules rénales, le carcinome ovarien, le carcinome hépatocellulaire, le carcinome prostatique et le carcinome mammaire. Toutefois, l'existence d'un lien entre un pronostic défavorable et l'expression nucléaire de la survivine dans les tumeurs suscite une controverse. Une recension de 19 articles décrivant des études ayant mesuré les niveaux de survivine nucléaire dans différents types de cancers a donné les résultats suivants : 9 études ont conclu que la survivine nucléaire était associés à un pronostic défavorable, tandis que 5 faisaient ressortir un pronostic favorable. Les auteurs ont conclu que les réserves nucléaires de survivine contribuaient à promouvoir la prolifération cellulaire dans la plupart (sinon la totalité) des cas, tandis que les réserves cytoplasmiques de survivine participaient au contrôle de la survie des cellules, mais pas à celui de leur prolifération.
Documentation:
Site du manufacturier:
Survivine (EP119)
Lapin (monoclonal)
La survivine est un membre unique de la famille des protéines inhibitrices de l'apoptose (PIA) qui interfère avec les événements post-mitochondriaux, y compris l'activation des caspases. La survivine régule le cycle cellulaire et est exprimée dans la plupart des tumeurs, mais est presque indétectable dans les cellules et les tissus normaux ayant subi une différenciation terminale. La survivine est exprimée durant la phase G2/M du cycle cellulaire. Au début de la mitose, la survivine s'associe aux microtubules du fuseau mitotique dans une réaction spécifique et saturable qui est régulée par la dynamique des microtubules. La perturbation des interactions survivine-microtubules entraîne la disparition de la fonction anti-apoptotique de la survivine et une augmentation de l'activité de la caspase-3, un mécanisme jouant un rôle dans la mort cellulaire durant la mitose. Les mouvements de la survivine entre le noyau et le cytoplasme sont contrôlés par le peptide signal d'exportation nucléaire (NES), qui est nécessaire à la fonction anti-apoptotique de la survivine. L'inhibition du NES rend les cellules plus susceptibes d'apoptose induite par la chimiothérapie ou la radiothérapie. L'association de l'expression de la survivine à la progression tumorale, mais pas à la survie globale du patient, a été observée dans une grande diversité de tumeurs malignes, dont le carcinome à cellules rénales, le carcinome ovarien, le carcinome hépatocellulaire, le carcinome prostatique et le carcinome mammaire. Toutefois, l'existence d'un lien entre un pronostic défavorable et l'expression nucléaire de la survivine dans les tumeurs suscite une controverse. Une recension de 19 articles décrivant des études ayant mesuré les niveaux de survivine nucléaire dans différents types de cancers a donné les résultats suivants : 9 études ont conclu que la survivine nucléaire était associés à un pronostic défavorable, tandis que 5 faisaient ressortir un pronostic favorable. Les auteurs ont conclu que les réserves nucléaires de survivine contribuaient à promouvoir la prolifération cellulaire dans la plupart (sinon la totalité) des cas, tandis que les réserves cytoplasmiques de survivine participaient au contrôle de la survie des cellules, mais pas à celui de leur prolifération.
Lapin (monoclonal)
La survivine est un membre unique de la famille des protéines inhibitrices de l'apoptose (PIA) qui interfère avec les événements post-mitochondriaux, y compris l'activation des caspases. La survivine régule le cycle cellulaire et est exprimée dans la plupart des tumeurs, mais est presque indétectable dans les cellules et les tissus normaux ayant subi une différenciation terminale. La survivine est exprimée durant la phase G2/M du cycle cellulaire. Au début de la mitose, la survivine s'associe aux microtubules du fuseau mitotique dans une réaction spécifique et saturable qui est régulée par la dynamique des microtubules. La perturbation des interactions survivine-microtubules entraîne la disparition de la fonction anti-apoptotique de la survivine et une augmentation de l'activité de la caspase-3, un mécanisme jouant un rôle dans la mort cellulaire durant la mitose. Les mouvements de la survivine entre le noyau et le cytoplasme sont contrôlés par le peptide signal d'exportation nucléaire (NES), qui est nécessaire à la fonction anti-apoptotique de la survivine. L'inhibition du NES rend les cellules plus susceptibes d'apoptose induite par la chimiothérapie ou la radiothérapie. L'association de l'expression de la survivine à la progression tumorale, mais pas à la survie globale du patient, a été observée dans une grande diversité de tumeurs malignes, dont le carcinome à cellules rénales, le carcinome ovarien, le carcinome hépatocellulaire, le carcinome prostatique et le carcinome mammaire. Toutefois, l'existence d'un lien entre un pronostic défavorable et l'expression nucléaire de la survivine dans les tumeurs suscite une controverse. Une recension de 19 articles décrivant des études ayant mesuré les niveaux de survivine nucléaire dans différents types de cancers a donné les résultats suivants : 9 études ont conclu que la survivine nucléaire était associés à un pronostic défavorable, tandis que 5 faisaient ressortir un pronostic favorable. Les auteurs ont conclu que les réserves nucléaires de survivine contribuaient à promouvoir la prolifération cellulaire dans la plupart (sinon la totalité) des cas, tandis que les réserves cytoplasmiques de survivine participaient au contrôle de la survie des cellules, mais pas à celui de leur prolifération.